EII - Définition 7

  • 6 avril 2004

Par choses singulières j’entends les choses qui sont finies et ont une existence déterminée ; que si plusieurs individus concourent en une même action de telle sorte que tous soient cause à la fois d’un même effet, je les considère tous à cet égard comme une même chose singulière. [*]


Per res singulares intelligo res quæ finitæ sunt et determinatam habent existentiam. Quod si plura individua in una actione ita concurrant ut omnia simul unius effectus sint causa, eadem omnia eatenus ut unam rem singularem considero.


[*(Saisset) : Par choses singulières, j’entends les choses qui sont finies et ont une existence déterminée. Que si plusieurs individus concourent à une certaine action de telle façon qu’ils soient tous ensemble la cause d’un même effet, je les considère, sous ce point de vue, comme une seule chose singulière.

Dans la même rubrique

EII - Définition 1

EI - Proposition 25 - corollaire.
J’entends par corps un mode qui exprime l’essence de Dieu, en tant qu’on la considère comme chose étendue, (...)

EII - Définition 2

Je dis que cela appartient à l’essence d’une chose qu’il suffit qui soit donné, pour que la chose soit posée nécessairement, et qu’il suffit qui (...)

EII - Définition 3

J’entends par idée un concept de l’Âme que l’Âme forme pour ce qu’elle est une chose pensante.
EXPLICATION Je dis concept de préférence à (...)

EII - Définition 4

J’entends par idée adéquate une idée qui, en tant qu’on la considère en elle-même, sans relation à l’objet, a toutes les propriétés ou (...)

EII - Définition 5

La durée est une continuation indéfinie de l’existence. EXPLICATION Je dis indéfinie parce qu’elle ne peut jamais être déterminée par la nature (...)

EII - Définition 6

EII - Définition 5
Par réalité et par perfection j’entends la même chose. [*]
EII - Définition 7
Per realitatem et perfectionem idem (...)

EII - Axiome 1

L’essence de l’homme n’enveloppe pas l’existence nécessaire, c’est-à-dire il peut aussi bien se faire, suivant l’ordre de la Nature, que cet (...)

EII - Axiome 2

EII - Axiome 1
L’homme pense. [*]
EII - Axiome 3
Homo cogitat.

EII - Axiome 3

Il n’y a de modes de penser, tels que l’amour, le désir, ou tout autre pouvant être désigné par le nom d’affection de l’âme, qu’autant qu’est (...)

EII - Axiome 4

EII - Axiome 3
Nous sentons qu’un certain corps est affecté de beaucoup de manières. [*]
EII - Axiome 5
Nos corpus quoddam multis modis (...)

EII - Axiome 5

Nous ne sentons ni ne percevons nulles choses singulières, sauf des corps et des modes de penser. Voir les Postulats à la suite de la (...)