EII - Proposition 31 - corollaire

  • 21 avril 2004

Il suit de là que toutes les choses particulières sont contingentes et corruptibles. Car nous ne pouvons avoir (Prop. préc.) de leur durée aucune connaissance adéquate, et c’est là ce qu’il nous faut entendre par la contingence des choses et la possibilité de leur corruption (voir Scolie 1 de la Prop. 33, p. I). Car, sauf cela (Prop. 29 p. I), il n’y a rien de contingent. [1]


Hinc sequitur omnes res particulares contingentes et corruptibiles esse. Nam de earum duratione nullam adæquatam cognitionem habere possumus (per propositionem præcedentem) et hoc est id quod per rerum contingentiam et corruptionis possibilitatem nobis est intelligendum (vide scholium I propositionis 33 partis I). Nam (per propositionem 29 partis I) præter hoc nullum datur contingens.


[1(Saisset :) Il suit de là que toutes les choses particulières sont contingentes et corruptibles ; car nous ne pouvons avoir (par la Propos. précédente) qu’une connaissance fort inadéquate de leur durée, et ce n’est pas autre chose que cela même qu’il faut entendre par la contingence et la corruptibilité des choses (voir le Scol. 1 de la Propos. 33, partie 1) ; car, hors de là, il n’est rien de contingent (par la Propos. 29, partie 1).

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