CHAPITRE XIX : Où l’on montre que le droit de régler les choses sacrées appartient entièrement au Souverain et que, si nous voulons obéir à Dieu, le culte religieux extérieur doit se régler sur la paix de l’État.

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TTP - Chap. XIX - §1 : Introduction : nier que le droit sacré appartienne au souverain, c’est diviser l’État.

[1] Quand j’ai dit plus haut que les détenteurs du pouvoir avaient seuls le droit de tout régler, et que tout droit est suspendu à leur décret, (...)

TTP - Chap. XIX - §2-9 : La Religion n’acquiert force de droit que par le décret des gouvernants.

[2] Pour le moment je veux montrer que la Religion n’acquiert force de droit que par le décret de ceux qui ont le droit de régir l’État ; que le (...)

TTP - Chap. XIX - §§10-13 : Le culte religieux extérieur et les formes extérieures de la piété doivent se régler sur la paix de l’État.

[10] Il est certain que la piété envers la Patrie est la plus haute sorte de piété qu’un homme puisse montrer ; supprimez l’État en effet, rien (...)

TTP - Chap. XIX - §§14-19 : Réfutation de la thèse adverse qui veut séparer le droit sacré du droit civil : elle conduit à diviser l’État.

[14] Au reste les adversaires de cette thèse qui ont voulu séparer le droit sacré du droit civil et soutenir que ce dernier seul appartient au (...)

TTP - Chap. XIX - §§20-22 : Pour quelle raison le droit sacré et le droit civil sont toujours séparés dans les États chrétiens.

[20] Il nous reste à indiquer la cause pour laquelle dans un État chrétien les discussions ne cessent pas au sujet de ce droit, alors que les (...)