à Monsieur Hudde,
B. de Spinoza.
Monsieur,
Je n’ai pu, par suite de quelques empêchements, répondre plus tôt à votre lettre du 19 mai. Mais, puisque j’ai cru comprendre que vous suspendiez votre jugement sur la démonstration que je vous ai envoyée, au moins sur sa plus grande partie (à cause, pensé-je, de l’obscurité que vous y trouvez), je vais essayer de l’expliquer plus clairement.
J’ai énoncé en premier lieu quatre propriétés qu’un Être existant par sa seule force et se suffisant à lui-même doit (...)
à Monsieur Hudde, B. de Spinoza. Monsieur,
Vous avez dans votre dernière lettre, qui est du 30 mars, excellemment éclairci ce qui était resté quelque peu obscur pour moi dans celle du 10 février. Maintenant que je sais quel est proprement votre sentiment, je vais poser la question telle que vous la concevez. Il s’agit de savoir s’il n’y a qu’un seul Être qui subsiste par sa propre force et se suffit à lui-même, ce que non seulement j’affirme mais prétends démontrer en m’appuyant sur ce que sa nature (...)
à Monsieur Hudde, B. de Spinoza.
Monsieur,
Vous me demandiez comment je fondais la démonstration de l’unité de Dieu sur ce que sa nature enveloppe l’existence nécessaire certaines occupations m’ont empêché précédemment de vous envoyer cette démonstration. Pour la déduire je commence par poser les principes suivants :
1° La définition vraie d’une chose quelconque n’enveloppe rien que la nature simple de la chose définie. D’où suit :
2° Qu’aucune définition n’enveloppe ou n’exprime une multitude ou un (...)
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020