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  • EII - Proposition 40 - Avril 2004

    EII - Proposition 11 - corollaire.
    Toutes les idées qui suivent dans l’Âme des idées qui sont en elle adéquates, sont aussi adéquates. DÉMONSTRATION Cela est évident. Quand nous disons, en effet, qu’une idée suit dans l’Âme humaine d’idées qui sont en elle adéquates, nous ne disons rien d’autre (Coroll. de la Prop. 11), sinon que dans l’entendement divin une idée est donnée, de laquelle Dieu est cause, non en tant qu’il est infini, ou en tant qu’il est affecté des idées d’un très grand nombre de choses (...)

  • EII - Proposition 40 - scolie 1 - Avril 2004

    EII - Proposition 17 - corollaire et EII - Proposition 17 - scolie ; EII - Proposition 18.
    J’ai expliqué par ce qui précède la cause des Notions appelées Communes et qui sont les principes de notre raisonnement. Mais il y a d’autres causes de certains axiomes ou de certaines notions communes qu’il importerait d’expliquer par cette méthode que nous suivons ; on établirait ainsi quelles notions sont utiles par-dessus les autres, et quelles ne sont presque d’aucun usage ; quelles, en outre, sont (...)

  • EII - Proposition 40 - scolie 2 - Avril 2004

    EII - Proposition 18 - scolie ; EII - Proposition 29 - corollaire ; EII - Proposition 38 - corollaire ; EII - Proposition 39 (et EII - Proposition 39 - corollaire) ; EII - Proposition 40.
    Euclide, Livre VII, prop. 19.
    Par tout ce qui a été dit ci-dessus il apparaît clairement que nous avons nombre de perceptions et formons des notions générales tirant leur origine : 1° des objets singuliers qui nous sont représentés par les sens d’une manière tronquée, confuse et sans ordre pour l’entendement (...)

  • EII - Proposition 41 - Avril 2004

    EII - Proposition 34 ; EII - Proposition 35.
    La connaissance du premier genre est l’unique cause de la fausseté ; celle du deuxième et du troisième est nécessairement vraie. DÉMONSTRATION Nous avons dit dans le précédent Scolie qu’à la connaissance du premier genre appartiennent toutes les idées qui sont inadéquates et confuses, et, par suite (Prop. 35), cette connaissance est l’unique cause de la fausseté. D’autre part, nous avons dit qu’à la connaissance du deuxième genre et du troisième appartiennent (...)

  • EII - Proposition 42 - Avril 2004

    EII - Proposition 40 - scolie 2.
    La connaissance du deuxième genre et du troisième, non celle du premier genre, nous enseigne à distinguer le vrai du faux. DÉMONSTRATION Cette proposition est évidente par elle-même. Qui sait distinguer, en effet, entre le vrai et le faux, doit avoir du vrai et du faux une idée adéquate, c’est-à-dire (Scolie 2 de la Prop. 40) connaître le vrai et le faux par le deuxième genre de connaissance ou le troisième.
    Secundi et tertii et non primi generis cognitio docet nos (...)

  • EII - Proposition 43 - Avril 2004

    EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 20 ; EII - Proposition 34.
    Qui a une idée vraie sait en même temps qu’il a une idée vraie et ne peut douter de la vérité de sa connaissance. DÉMONSTRATION L’idée vraie en nous est celle qui est adéquate en Dieu en tant qu’il s’explique par la nature de l’Âme humaine (Coroll. de la Prop. 11). Supposons donc qu’une idée adéquate A soit donnée en Dieu, en tant qu’il s’explique par la nature de l’Âme humaine. De cette idée doit être nécessairement donnée en (...)

  • EII - Proposition 43 - scolie - Avril 2004

    EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 21 - scolie ; EII - Proposition 35 (et EII - Proposition 35 - scolie).
    J’ai expliqué, dans le scolie de la Proposition 21, ce qu’est l’idée de l’idée ; mais il faut observer que la Proposition précédente est assez évidente par elle-même. Car nul, ayant une idée vraie, n’ignore que l’idée vraie enveloppe la plus haute certitude ; avoir une idée vraie, en effet, ne signifie rien, sinon connaître une chose parfaitement ou le mieux (...)