Chapitre 03 - Le droit des pouvoirs souverains

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Traité politique, III, §01

Le statut d’un État quel qu’il soit, est appelé civil, le corps entier Cité et les affaires communes de l’État soumises à la direction de celui (...)

Traité politique, III, §02

Il apparaît, d’après le § 15 du chapitre précédent, que le droit de celui qui a le pouvoir public, c’est-à-dire du souverain, n’est autre chose (...)

Traité politique, III, §03

Si la Cité accorde à quelqu’un le droit et par suite le pouvoir (car autrement, d’après le § 12 du chapitre précédent, elle ne lui aurait donné (...)

Traité politique, III, §04

Nous ne pouvons en outre concevoir qu’il soit permis à chacun d’interpréter les décrets de la Cité, c’est-à-dire ses lois. S’il avait cette (...)

Traité politique, III, §05

Nous voyons donc que chaque citoyen relève non de lui-même, mais de la Cité aux injonctions de laquelle il est tenu d’obéir et que nul n’a le (...)

Traité politique, III, §06

Mais, peut-on objecter, n’est-il pas contraire à l’injonction de la raison de se soumettre entièrement au jugement d’un autre ? L’état civil (...)

Traité politique, III, §07

Il faut considérer en premier lieu que si dans l’état de nature (§ 11 du chapitre précédent) celui-là a le plus de pouvoir et relève le plus de (...)

Traité politique, III, §08

Il faut considérer en deuxième lieu que les sujets relèvent non d’eux-mêmes, mais de la Cité dans la mesure où ils redoutent la puissance ou les (...)

Traité politique, III, §09

Il faut considérer en troisième et dernier lieu qu’une mesure provoquant l’indignation générale a peu de rapport avec le droit de la Cité. (...)

Traité politique, III, §10

On pourrait en effet nous faire cette objection : l’état civil et l’obéissance des sujets telle que nous avons montré que l’exige l’état civil, (...)

Traité politique, III, §11

Après avoir expliqué le droit du souverain sur les citoyens et l’office des sujets, il reste à considérer le droit du souverain sur l’étranger, (...)

Traité politique, III, §12

La Cité donc est maîtresse d’elle-même dans la mesure où elle peut veiller sur elle-même et se garder de l’oppression (§§ 9 et 15 du chapitre (...)

Traité politique, III, §13

Cela peut se connaître plus clairement en considérant que deux Cités sont naturellement ennemies : les hommes, en effet (suivant le § 14 du (...)

Traité politique, III, §14

Ce traité subsiste aussi longtemps que la cause qui en a déterminé l’établissement, c’est-à-dire la crainte d’un mal ou l’espoir d’un profit, (...)

Traité politique, III, §15

Les Cités qui sont convenues de la paix l’une avec l’autre, ont le droit de régler les litiges qui peuvent s’élever au sujet des conditions de (...)

Traité politique, III, §16

Plus il y a de Cités qui conviennent de la paix, moins chacune d’elles est redoutable aux autres, c’est-à-dire (par le § 13 de ce chapitre) (...)

Traité politique, III, §17

La foi que la saine raison et la religion prescrivent d’observer, n’est d’ailleurs nullement en question ici, car ni la raison ni l’Écriture (...)

Traité politique, III, §18

Pour ne pas être obligé de rompre à chaque instant le fil du discours et pour écarter des objections semblables qu’on pourrait me faire par la (...)