Vous êtes ici : Accueil > Traité théologico-politique > CHAPITRE XIV : Ce qu’est la Foi ; quels hommes sont des fidèles ; (...)

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  • TTP - Chap. XIV - §§1-3 : La règle unique de toute la foi universelle. - Mai 2006

    [1] Que pour avoir de la Foi une connaissance vraie il soit nécessaire, en premier lieu, de savoir que l’Écriture est adaptée non seulement à la compréhension des Prophètes, mais aussi à celle du bas peuple juif, divers et inconstant, nul ne peut l’ignorer, qui considère les choses même légèrement. Car si l’on accepte indistinctement tout le contenu de l’Écriture comme une doctrine universelle et absolue sur Dieu, si l’on n’a pas pris soin de distinguer avec exactitude ce qui est adapté à la compréhension (...)

  • TTP - Chap. XIV - §§4-9 : Définition de la foi. - Mai 2006

    [5] Pour traiter donc ce sujet avec ordre, je commencerai par la définition de la Foi ; en vertu du fondement posé, elle doit se définir comme consistant seulement à attribuer à Dieu par la pensée des caractères tels que l’ignorance de ces caractères doive entraîner la destruction de l’obéissance, et que, l’obéissance étant posée, ces caractères soient nécessairement posés ; définition si claire et qui découle si manifestement des démonstrations précédentes qu’elle n’a besoin d’aucune explication.
    [6] Je vais (...)

  • TTP - Chap. XIV - §§10-11 : Les sept dogmes de la foi universelle. - Mai 2006

    [10] Je ne craindrai pas maintenant d’énumérer les dogmes de la Foi universelle, c’est-à-dire les croyances fondamentales que l’Écriture universelle a pour objet d’établir. Ces dogmes (ainsi qu’il résulte très évidemment de ce chapitre et du précédent) doivent tous tendre à ce seul principe : il existe un Être suprême qui aime la Justice et la Charité, auquel tous pour être sauvés sont tenus d’obéir et qu’ils doivent adorer en pratiquant la Justice et la Charité envers le prochain. Partant de là, nous les (...)

  • TTP - Chap. XIV - §§12-14 : Séparation de la philosophie et de la théologie. - Mai 2006

    [12] Avant de poursuivre maintenant, il convient de noter qu’il nous est, par ce qui vient d’être montré, facile de répondre aux objections élevées au chapitre I au sujet des paroles adressées par Dieu aux Israélites du haut du Sinaï : sans doute cette voix qu’ils entendirent ne pouvait donner à ces hommes aucune certitude philosophique, c’est-à-dire mathématique, de l’existence de Dieu ; elle suffisait cependant pour les ravir en admiration devant Dieu, tel qu’ils le connaissaient avant, et les déterminer (...)