Proposition 4 - Corollaire
Il est évident par là que l’esprit, c’est-à-dire la chose pensante est plus connue que le corps. (Pour plus ample explication, voir Principes, partie I, art. 11 et 12).
Nous ne pouvons être absolument certains d’aucune chose, aussi longtemps que nous ne savons pas que nous existons.
Démonstration
Cette (...)
Le je suis doit être connu de lui-même.
Démonstration
Si vous le niez c’est donc qu’il ne sera connu que par une autre chose dont (par (...)
Je suis n’est pas la première vérité et n’est pas connu de soi en tant que je suis une chose composée d’un corps.
Démonstration
Il y a (...)
Je suis ne peut être la première vérité connue qu’en tant que nous pensons.
Démonstration
Ce jugement : je suis une chose corporelle ou (...)
Chacun aperçoit avec la plus grande certitude qu’il affirme, nie, doute, connaît, imagine, etc. ; c’est-à-dire qu’il existe en tant que doutant, (...)