TRE - 104

  • 1er octobre 2005


Pour cela il nous faut rappeler à notre souvenir ce qui a été dit plus haut, à savoir que, si l’esprit s’attache à une pensée quelconque afin de l’examiner soigneusement et d’en déduire en bon ordre ce qui s’en déduit légitimement, en cas qu’elle soit fausse il en découvrira la fausseté ; si au contraire elle est vraie, alors il continuera avec succès à en déduire sans aucune interruption des choses vraies ; cela, dis-je, est requis pour notre objet. Car sans un principe nos pensées ne peuvent être déterminées.


Quod ut fiat, revocandum in memoriam id, quod supra diximus, nempe quod, ubi mens ad aliquam cogitationem attendit, ut ipsam perpendat, bonoque ordine ex ea deducat quae legitime sunt deducenda, si ea falsa fuerit, falsitatem deteget ; sin autem vera, tum feliciter perget sine ulla interruptione res veras inde deducere ; hoc, inquam, ad nostram rem requiritur. Nam ex nullo alio fundamento cogitationes nostrae determinari queunt.


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