Chapitre XIX

De notre Félicité.

  • 15 septembre 2006


(1) [*] Après avoir vu la multiple utilité de la Croyance Droite, nous nous efforcerons de remplir la promesse faite antérieurement ; à savoir de rechercher si, par la connaissance que nous avons acquise de ce qui est bon, de ce qui est mauvais, de ce qu’est la vérité et la fausseté et de ce qu’est d’une manière générale l’utilité de tout cela, si par là, dis-je, nous pouvons parvenir à notre santé, c’est-à-dire à l’Amour de Dieu, en quoi consiste, comme nous l’avons observé, notre souveraine félicité ; et aussi de quelle façon nous pouvons nous délivrer des passions que nous avons reconnues mauvaises.

(2) Et, pour traiter d’abord ce dernier point, la délivrance de nos passions [1], étant supposé qu’elles n’ont pas d’autres causes que celles que nous avons admises, je dis que, si nous faisons seulement un bon usage de notre entendement, comme nous le pouvons très facilement [2], étant en possession d’une mesure de la vérité et de la fausseté, nous ne tomberons jamais dans les passions.

(3) Que ces passions n’ont pas d’autres causes, c’est ce que nous avons à démontrer. Pour cela il faut, à ce qu’il me semble, que nous nous étudiions tout entiers, tant quant au corps que quant à l’esprit.
Et nous avons à montrer qu’il y a dans la Nature un corps par la conformation et les effets duquel nous sommes affectés, en quoi faisant, nous percevons ce corps. Nous le faisons voir parce que, si nous arrivons à connaître les effets du corps et ce qu’ils peuvent produire, nous découvrirons aussi la première et principale cause de toutes ces passions, et en même temps ce par quoi elles peuvent être détruites ; par là, nous pourrons voir aussi s’il est possible d’y parvenir par la Raison. Après quoi nous parlerons de notre Amour de Dieu.

(4) Il ne peut nous être difficile de démontrer qu’il existe un corps dans la Nature, puisque nous savons déjà que Dieu est, et ce qu’il est, l’ayant défini un être ayant des attributs infinis, dont chacun est infini et parfait ; et, considérant que l’étendue est un attribut que nous avons montré qui est infini en son genre, elle doit être aussi nécessairement un attribut de l’être infini [****] ; et, comme nous avons déjà démontré de même que cet être infini est réel, il s’ensuit que cet attribut est aussi réel.

(5) En outre, après avoir montré qu’en dehors de la Nature qui est infinie, il n’y a plus et ne peut y avoir aucun être, il apparaît avec évidence que ces effets du corps, par lesquels nous percevons, ne peuvent venir que de l’étendue elle-même et nullement de quelque autre chose possédant l’étendue éminemment (comme le veulent quelques-uns) ; car, ainsi que nous l’avons précédemment montré dans notre premier chapitre [*****], une telle chose n’est pas.

(6) Il est à observer, en conséquence, que tous les effets, que nous voyons qui dépendent nécessairement de l’étendue, doivent être rapportés à cet attribut, ainsi le Mouvement et le Repos. Car, si le pouvoir de produire ces effets n’était pas dans la Nature, ils ne pourraient être en aucune façon, quand bien même il existerait dans la Nature beaucoup d’autres attributs. Car si une chose doit produire quelque effet, il faut qu’il y ait en elle quelque chose par quoi elle puisse plus qu’aucune autre le produire. Ce que nous disons de l’étendue, nous le disons aussi de la pensée et de tout ce qui est.

(7) Il faut observer, en outre, que rien ne peut être en nous, que nous n’ayons aussi la possibilité d’en avoir conscience ; de sorte que, si nous ne trouvons rien en nous que les effets de la chose pensante et ceux de l’étendue, nous pouvons aussi dire avec confiance qu’il n’existe rien de plus en nous.
Pour connaître donc clairement les effets de ces deux [attributs], nous les prendrons d’abord l’un et l’autre séparément puis tous deux ensemble, et nous ferons de même pour les effets tant de l’un que de l’autre.

(8) Si donc nous considérons l’étendue seule, nous ne percevrons en elle rien d’autre que du Mouvement et du Repos, desquels nous trouvons que sont formés tous les effets qui sortent d’elle ; et ces deux modes [3] sont tels dans le corps qu’aucune chose autre qu’eux-mêmes ne peut y apporter de changement ; si, par exemple, une pierre gît immobile, il est impossible qu’elle soit mue par la force de la pensée ou de toute autre chose ; elle ne peut l’être que par le mouvement [B : de quelque autre objet] quand, par exemple, une autre pierre, ayant un mouvement plus grand que son repos, la met en mouvement. Et de même la pierre qui se meut ne peut arriver au repos que par quelque objet qui a un mouvement moindre. D’où il suit qu’aucun mode de penser ne peut produire mouvement ni repos dans le corps.

(9) Mais, d’après ce que nous percevons en nous, il peut bien arriver qu’un corps ayant un mouvement dirigé d’un côté vienne à se mouvoir vers un autre côté ; ainsi, quand j’étends le bras, je suis cause par là que les esprits animaux, qui avaient déjà leur mouvement, autre que celui-là, aient maintenant celui qui les porte de ce côté ; cela, cependant, n’a pas lieu toujours, mais dépend de la disposition des esprits, comme il sera montré plus tard. De cela la cause n’est et ne peut être autre sinon que l’âme, en qualité d’Idée du corps, lui est unie en sorte qu’elle et ce corps ferraient de cette façon un tout.

(10) Quant aux effets de l’autre attribut [B : ou de la pensée] le plus important d’entre eux est une Idée des choses ; idée telle que, suivant la façon dont les choses sont perçues, il naîtra de là de l’Amour, ou de la Haine, etc. Cet effet, parce qu’il n’enveloppe en lui aucune étendue, ne peut être rapporté à ce dernier attribut mais seulement à la pensée ; de sorte que, de tous les changements qui surviennent de cette façon, la cause ne doit être du tout cherchée dans l’étendue mais seulement dans la chose pensante, ainsi que nous pouvons le voir dans l’Amour ; car, pour que ce dernier soit détruit, ou excité, il faut que l’idée elle-même intervienne comme cause et cela, comme nous l’avons déjà montré [******], se produit par suite de la connaissance qu’on prend de quelque chose de mauvais dans l’objet ou de quelque chose de meilleur.

(11) Si maintenant ces deux attributs agissent l’un sur l’autre, il en résulte une passion produite dans l’un par l’autre ; ainsi, par la détermination du mouvement que nous avons le pouvoir de dévier dans une direction quelconque. Les effets donc, par lesquels un [attribut] éprouve par l’autre une certaine passion, sont les suivants : l’âme peut bien, comme il a déjà été dit, faire que, dans le corps, les esprits qui, sans elle, se mouvaient d’un certain côté, se meuvent maintenant d’un autre ; mais comme ces esprits sont aussi mûs par le corps, cause de leur mouvement, et peuvent être déterminés [dans leur direction] par lui, il peut souvent arriver que, tenant du corps un mouvement vers un lieu, et dirigés par l’âme vers un autre, ils produisent et causent en nous une angoisse comme nous en percevons souvent en nous sans en connaître la raison. Car, en d’autres occasions, la raison d’un tel état nous est habituellement connue.

(12) De plus, l’âme peut bien aussi être empêchée dans le pouvoir qu’elle a de mouvoir les esprits animaux, soit parce que le mouvement des esprits est trop diminué, soit parce qu’il est trop augmenté. Diminué : quand, par exemple, nous faisons, en courant beaucoup, que les esprits abandonnent au corps, par cette course, plus que la quantité habituelle de mouvement et, par cette perte de mouvement, soient nécessairement affaiblis d’autant ; cela peut aussi arriver par suite de l’absorption d’une quantité insuffisante de nourriture. Augmenté ; ainsi quand, ayant bu trop de vin ou d’autres boissons fortes, nous devenons gais ou ivres et faisons que l’âme n’a aucun pouvoir de diriger le corps.

(13) Ayant ainsi parlé des effets que l’âme a dans le corps, voyons maintenant ceux que le corps a dans l’âme ; nous posons comme étant parmi eux le principal que le corps fait que l’âme le perçoive lui-même et par là aussi d’autres corps [*******] ; ce qui n’a d’autre cause que le mouvement joint au repos ; n’y ayant pas dans le corps d’autres choses par quoi il pourrait agir.

(14) De sorte que rien de ce qui arrive dans l’âme en sus de cette perception ne peut être causé par le corps. Le premier objet dont l’âme acquiert ainsi la connaissance étant le corps, il en résulte que l’âme a pour lui de l’amour et est ainsi unie à lui. Mais comme, ainsi que nous l’avons précédemment montré, la cause de l’Amour, de la Haine et de la Tristesse ne doit pas être cherchée dans le corps, mais seulement dans l’âme, attendu que tous les effets du corps doivent provenir uniquement du mouvement et du repos, et comme nous voyons clairement qu’un amour est détruit par l’idée que nous pouvons acquérir d’une autre chose meilleure, il suit de là clairement que, si nous commençons une fois à connaître Dieu, du moins d’une connaissance aussi claire que celle que nous avons de notre corps, nous lui serons unis aussi plus étroitement qu’avec notre corps et serons détachés de ce dernier. Je dis plus étroitement parce que j’ai déjà démontré que nous ne pouvons sans Dieu exister ni être conçus, et parce que nous le connaissons non par quelque chose d’autre (comme c’est le cas pour tout ce qui n’est pas lui), mais par lui-même et devons le connaître ainsi, comme nous l’avons déjà dit. On peut dire que nous le connaissons mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes, puisque sans lui nous ne pouvons aucunement nous connaître.

(15) De ce que nous avons dit jusqu’ici, il est facile de déduire quelles sont les principales causes des passions ; car, pour ce qui touche le corps et ses effets, le Mouvement et le Repos, ils ne peuvent avoir dans l’âme d’autre effet que de se faire connaître eux-mêmes en tant qu’objets ; et suivant ce qu’ils lui présentent, que ce soit du bien ou du mal [4], l’âme est aussi diversement affectée par eux ; mais le corps n’agit pas ainsi en tant qu’il est un corps (car il deviendrait ainsi la cause principale des passions), mais en tant qu’il est un objet comme toutes les autres choses, lesquelles produiraient le même effet si elles se manifestaient à l’âme de la même façon.

(16) Je ne veux cependant pas dire par là que l’Amour, la Haine et la Tristesse qui naissent de la considération des choses immatérielles produisent les mêmes effets que ceux qui naissent de la considération des choses corporelles ; car les premiers, comme nous le montrerons ci-après, auront encore de tout autres effets, conformes à la nature de la chose par la perception de laquelle l’Amour, la Haine et la Tristesse, etc., sont éveillée dans l’âme qui considère les choses immatérielles.

(17) Pour revenir à ce qui a été dit précédemment, quand quelque autre chose se montrera à l’âme plus magnifique que le corps, le corps n’aura plus aucun pouvoir de produire ces effets comme il le fait maintenant. D’où suit non seulement que le corps n’est pas [*********] la cause principale des passions, mais aussi que, si même il existait en nous, outre ce que nous avons observé, quelque autre chose pouvant produire en nous les passions dont nous parlons, cette autre chose ne pourrait cependant produire rien d’autre ou rien de plus dans l’âme que ce que fait le corps actuellement. Cette autre chose en effet ne pourrait être elle aussi qu’un objet qui serait entièrement différent de l’âme et qui par suite se montrerait à elle de telle façon et non autrement, ainsi que nous l’avons dit du corps.

(18) Nous pouvons donc conclure avec vérité qu’Amour, Haine, Tristesse et autres passions sont causées dans l’âme de diverses manières, et cela selon la nature de la connaissance qu’elle a, à chaque fois, des choses ; et par suite, si elle vient à connaître enfin l’être souverainement magnifique il sera impossible qu’aucune de ces passions produise en elle la moindre excitation.



[*Le contenu de chapitre répond fort peu au titre, il va être question de l’union de l’âme et du corps ; il est fort probable que le titre de notre félicité, s’applique à toute la dernière partie du Traité, chap. XIX-XXVI.

[1Toutes ces passions qui combattent la droite raison, comme il a été démontré précédemment, naissent de l’Opinion et tout ce qui dans les passions est bon ou mauvais, la Croyance Droite nous le montre**. Mais ni ces deux modes joints, ni l’un d’eux pris à part ne peuvent nous en délivrer.
Ce n’est que le troisième mode, c’est-à-dire la connaissance vraie qui peut nous en délivrer ; sans cette connaissance il est impossible que nous en soyons jamais affranchis, comme nous le montrerons par la suite : Ne serait-ce point là ce dont d’autres, se servant d’autres mots, parlent et écrivent tant ? Qui ne voit combien justement par l’opinion nous pouvons entendre le péché, par la Croyance la loi qui nous montre le pêché, et par la connaissance vraie la grâce qui nous délivre du péché***.
**Cf. supra chap. II (note jld).
*** D’après une indication du manuscrit A, la véritable place de cette note est au commencement du chapitre XXII.

[2Entendez : si nous avons une connaissance approfondie du bien et du mal, de la vérité et de la fausseté ; car il est alors impossible d’être sujet à ce d’où naissent les passions ; en effet si nous connaissons le meilleurs et en jouissons, le pire n’a aucun pouvoir sur nous.

[****Cf. supra Partie I, chap. II, §§ 18-19-20 (note jld).

[*****C’est plutôt la première partie qui est visée que le premier chapitre.

[3Deux modes parce que le Repos n’est pas un pur Néant.

[******Cf. supra chap. V, §4 (note jld).

[*******Ce passage est altéré dans les deux manuscrits ; je fais les suppressions indiquées par van Vloten et Land.

[4Mais d’où vient qu’une chose est connue de nous comme bonne, l’autre comme mauvaise ? Réponse : puisque ce sont les objets qui font que nous percevons, nous sommes affectés par l’un autrement [B : que par l’autre] suivant la proportion de mouvement et de repos dont ils se composent********. Ceux par lesquels nous sommes mûs de la façon la plus justement mesurée sont pour nous les plus agréables. Et ainsi naissent toute sorte de sentiments, que nous percevons en nous qui sont fréquemment produits par des objets agissant sur notre corps, et que nous appelons des impulsions ; ainsi, quand on peut faire rire, égayer quelqu’un qui est dans la tristesse en le chatouillant, lui faisant boire du vin, etc., ce que l’âme perçoit bien mais ne produit pas ; car, lorsqu’elle agit, les égaiements sont certes d’une tout autre sorte : ce n’est plus un corps qui agit sur un corps, mais l’âme intelligente use du corps comme d’un instrument et conséquemment, plus l’âme agit, plus parfait aussi est le sentiment.
******** Je suis ici la leçon donnée par W. Meijer comme étant la leçon primitive de A. Elle est plus claire que celle de l’édition van Vloten et Land.

[*********Je suis ici la leçon donnée par van Vloten et Land dans le texte, en faisant observer qu’elle n’est conforme ni à l’un ni à l’autre des deux manuscrits et qu’il y a de plus en cet endroit dans A une annotation supprimée par l’éditeur (parce qu’il juge comme Sigwart qu’elle a été ajoutée après coup pour aider à comprendre un passage clair dans le texte primitif et rendu obscur par une faute du traducteur).
La leçon de A se traduirait ainsi : D’où suit non que le corps seul est la cause principale des passions, mais, etc., et la note contient l’explication suivante :
Il ne faut pas tenir le corps seul pour cause principale des passions ; toute autre substance venant à être, pourrait aussi le produire et ne produirait pas autre chose, ni quoi que ce soit de plus ; car elle ne pourrait de sa nature être plus différente et c’est par suite de cette différence qu’il se produit un changement dans l’âme), que ne l’est cette substance [le corps] qui est totalement différente [de l’âme].

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