Voyez :
Gilles Deleuze, Spinoza - Philosophie pratique, Minuit, 1981, chap. 3 : "Les lettres du mal" ;
Spinoza et le problème de l’expression, Minuit, 1968, chap. 15 : "les trois ordres et le problème du mal", pp. 214-233.
à Monsieur Guillaume de Blyenbergh, B. de Spinoza.
RÉPONSE A LA LETTRE XXIV
Monsieur et ami,
Quand votre lettre du 27 mars m’a été remise, j’étais sur le point de partir pour Amsterdam. Je l’ai donc laissée chez moi, en ayant lu la moitié seulement, pour y répondre à mon retour : je croyais n’y trouver en effet que des questions se rapportant à notre première discussion. Mais plus tard j’ai vu qu’il s’agissait de bien autre chose que de la seule confirmation des propositions énoncées par moi dans la (...)
à Monsieur Benoît de Spinoza,
Guillaume de Blyenbergh.
RÉPONSE A LA PRÉCÉDENTE
Monsieur et ami,
Quand j’eus l’honneur de vous voir, le temps manquait pour prolonger notre entretien et ma mémoire s’est trouvée encore plus insuffisante pour en conserver le souvenir, en dépit des efforts que j’ai faits, sitôt après vous avoir quitté, pour rassembler les paroles que j’avais entendues. J’ai tenté dès ma première halte de mettre par écrit vos opinions mais j’éprouvai alors que je n’avais pas retenu le quart (...)
Au très savant Guillaume de Blyenbergh,
B. de Spinoza.
RÉPONSE A LA PRÉCÉDENTE
Monsieur et ami,
J’ai reçu, cette semaine, deux lettres de vous : la plus récente qui est du 9 mars était destinée seulement à me rappeler la première, écrite le 19 février, qui m’a été renvoyée de Schiedam. Dans cette première lettre je vois que vous vous plaignez de ce que j’ai dit, que nulle démonstration ne peut avoir de force à vos yeux, etc.
Ce n’est pas, comme vous semblez le croire, parce que mes raisons ne vous ont (...)
à Monsieur B. de Spinoza,
Guillaume de Blyenbergh.
RÉPONSE A LA PRÉCÉDENTE
Monsieur et cher ami,
J’ai reçu en son temps votre lettre du 28 janvier ; des occupations étrangères m’ont empêché d’y répondre plus tôt, et comme votre lettre contient en divers passages des remontrances assez dures, je ne savais trop quel jugement porter sur elle : dans la première, en effet, remontant au 5 janvier, vous m’aviez si généreusement offert votre amitié en y joignant l’assurance que non seulement ma première (...)
Au très savant
Monsieur Guillaume de Blyenbergh
B. de Spinoza.
RÉPONSE A LA PRÉCÉDENTE
Quand j’ai lu votre première lettre, j’ai cru que votre opinion et la mienne s’accordaient presque ; par la seconde qui m’est parvenue je connais qu’il en est tout autrement. Je vois que nous pensons différemment non seulement sur les conséquences éloignées qui se tirent des premiers principes, mais sur les principes mêmes. Dès lors il ne me paraît plus qu’un échange de lettres entre nous puisse servir à notre (...)
à Monsieur B. de Spinoza,
Guillaume de Blyenbergh.
RÉPONSE A LA PRÉCÉDENTE
Monsieur et cher ami,
Tout d’abord, quand j’ai reçu votre lettre, je me suis senti disposé, après une lecture rapide, non seulement à répondre sur-le-champ, mais aussi à réfuter une grande partie de son contenu. Mais plus je l’ai méditée, moins j’y ai trouvé de matière à objections et le plaisir que je prenais à la lire n’était pas moindre que le désir que j’en avais eu. Avant cependant que je vous demande, comme c’est mon (...)
Au très savant Guillaume de Blyenbergh,
B. de Spinoza.
RÉPONSE A LA PRÉCÉDENTE
J’ai enfin reçu à Schiedam, le 26, votre lettre du 12 décembre contenue dans une autre qui est du 24 du même mois ; j’ai connu par elle que, dans votre amour de la vérité, vous la preniez pour objet unique de vos studieux efforts et, n’ayant moi-même d’autre souci dans l’âme, je n’ai pu faire autrement que de m’engager non seulement à satisfaire votre désir en répondant, selon mes forces, aux questions posées dans votre lettre (...)
à Monsieur B. de Spinoza,
Guillaume de Blyenbergh.
Monsieur et ami inconnu,
J’ai lu attentivement plusieurs fois déjà votre Traité récemment publié avec son appendice. Dire quelle extrême solidité j’y ai trouvée et quel plaisir j’y ai pris, c’est à un autre plutôt qu’à vous que je croirais convenable de le faire ; du moins ne puis-je passer sous silence que, plus souvent mon attention se porte sur ce livre, plus il me plaît et que je ne cesse d’y découvrir quelque chose que je n’avais pas encore observé. (...)
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020