EII - Proposition 3 ; EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 13 ; (et EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Définition) ; EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Axiome 1) ; EII - Proposition 13 - (Lemme 4) ; EII - Proposition 13 - (Postulat 1)).
L’Âme humaine n’enveloppe pas la connaissance adéquate des parties composant le Corps humain. DÉMONSTRATION Les parties composant le Corps humain n’appartiennent à l’essence du Corps lui-même qu’en tant (...)
EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 16.
L’idée d’une affection quelconque du Corps humain n’enveloppe pas la connaissance adéquate du corps extérieur. DÉMONSTRATION Nous avons montré que l’idée d’une affection du Corps humain enveloppe la nature du corps extérieur (voir Prop. 16) en tant que le corps extérieur détermine d’une certaine manière le Corps humain lui-même. Mais, en tant que le corps extérieur est un Individu qui ne se rapporte pas au Corps humain, l’idée ou la (...)
EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 16 (et EII - Proposition 16 - corollaire 1).
L’Âme ne perçoit aucun corps extérieur comme existant en acte, si ce n’est par les idées des affections de son propre corps. DÉMONSTRATION Si le Corps humain n’a été affecté en aucune manière par quelque corps extérieur, l’idée non plus du Corps humain (Prop. 7), c’est-à-dire (Prop. 13) l’Âme humaine, non plus n’a été affectée en aucune manière de l’idée de l’existence de ce corps ; en d’autres (...)
EII - Proposition 17 - scolie ; EII - Proposition 25 ; EII - Proposition 26.
En tant que l’Âme humaine imagine un corps extérieur, elle n’en a pas la connaissance adéquate. DÉMONSTRATION Quand l’Âme humaine considère des corps extérieurs par les idées des affections de son propre Corps, nous disons qu’elle imagine (voir le Scolie de la Prop. 17) ; il n’y a pas d’autre condition dans laquelle l’Âme puisse imaginer des corps comme existant en acte (Prop. préc.). Par suite (Prop. 25), en tant que l’Âme (...)
EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 25.
L’idée d’une affection quelconque du Corps humain n’enveloppe pas la connaissance adéquate du Corps humain lui-même. DÉMONSTRATION Toute idée d’une affection quelconque du Corps humain enveloppe la nature du Corps humain, en tant qu’on considère ce Corps humain lui-même comme affecté d’une certaine manière (voir Prop. 16). Mais en tant que le Corps humain est un Individu qui peut être affecté de beaucoup d’autres (...)
EII - Proposition 13 - (Postulat 3) ; EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 24 ; EII - Proposition 25.
Les idées des affections du Corps humain, considérées dans leur rapport avec l’Âme humaine seulement, ne sont pas claires et distinctes mais confuses. DÉMONSTRATION Les idées des affections du Corps humain enveloppent en effet (Prop. 16) la nature tant des corps extérieurs que celle du Corps humain lui-même, et doivent envelopper non seulement la nature du Corps humain, mais aussi celle de ses (...)
EII - Proposition 28
On démontre de la même façon que l’idée qui constitue la nature de l’Âme humaine n’est pas, considérée en elle seule, claire et distincte ; de même que l’idée de l’Âme humaine, les idées des idées des affections du Corps humain, considérées dans leur rapport avec l’Âme seule, ne sont pas non plus claires et distinctes, ce que chacun peut voir aisément. [*]
EII - Proposition 29
Idea quæ naturam mentis humanæ constituit, demonstratur eodem modo non esse, in se sola considerata, clara et (...)
EI - Axiome 6.
EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 27.
L’idée de l’idée d’une affection quelconque du Corps humain n’enveloppe pas la connaissance adéquate de l’Âme humaine. DÉMONSTRATION L’idée d’une affection du Corps humain en effet (Prop. 27) n’enveloppe pas la connaissance adéquate du Corps lui-même, en d’autres termes n’en exprime pas adéquatement la nature ; c’est-à-dire qu’elle ne s’accorde pas adéquatement avec la nature de l’Âme (Prop. 13) ; par suite (Ax. 6, p. I), l’idée de cette idée (...)
EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 23 ; EII - Proposition 25 ; EII - Proposition 26 ; EII - Proposition 27 ; EII - Proposition 28 (et EII - Proposition 28 - scolie) ; EII - Proposition 29.
Il suit de là que l’Âme humaine, toutes les fois qu’elle perçoit les choses suivant l’ordre commun de la Nature, n’a ni d’elle-même, ni de son propre Corps, ni des corps extérieurs, une connaissance adéquate, mais seulement une connaissance confuse et mutilée. L’Âme en effet ne se connaît elle-même qu’en (...)
Je dis expressément que l’Âme n’a ni d’elle-même, ni de son propre Corps, ni des corps extérieurs, une connaissance adéquate, mais seulement une connaissance confuse , toutes les fois qu’elle perçoit les choses suivant l’ordre commun de la Nature ; c’est-à-dire toutes les fois qu’elle est déterminée du dehors, par la rencontre fortuite des choses, à considérer ceci ou cela, et non toutes les fois qu’elle est déterminée du dedans, à savoir, parce qu’elle considère à la fois plusieurs choses, à connaître les (...)
EI - Proposition 21 ; EI - Proposition 28.
EII - Axiome 1 ; EII - Proposition 9 - corollaire ; EII - Proposition 11 - corollaire.
Nous ne pouvons avoir de la durée de notre propre Corps qu’une connaissance extrêmement inadéquate. DÉMONSTRATION La durée de notre Corps ne dépend pas de son essence (Ax. 1) ; elle ne dépend pas non plus de la nature de Dieu prise absolument (Prop. 21, p. I). Mais (Prop. 28, p. I) il est déterminé à exister et à produire des effets par telles causes qui elles-mêmes ont (...)
EI - Proposition 28.
Nous ne pouvons avoir de la durée des choses singulières qui sont hors de nous qu’une connaissance extrêmement inadéquate. DÉMONSTRATION Chaque chose singulière en effet, de même que le Corps humain, doit être déterminée par une autre chose singulière à exister et à produire des effets dans une condition certaine et déterminée ; cette autre à son tour l’est par une autre, et ainsi à l’infini (Prop. 28 p. I). Puis donc que nous avons démontré dans la Proposition précédente, par cette (...)
EI - Proposition 29 ; EI - Proposition 33 - scolie 1.
EII - Proposition 31.
Il suit de là que toutes les choses particulières sont contingentes et corruptibles. Car nous ne pouvons avoir (Prop. préc.) de leur durée aucune connaissance adéquate, et c’est là ce qu’il nous faut entendre par la contingence des choses et la possibilité de leur corruption (voir Scolie 1 de la Prop. 33, p. I). Car, sauf cela (Prop. 29 p. I), il n’y a rien de contingent.
Hinc sequitur omnes res particulares contingentes (...)
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020