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  • TRE - 22 - Septembre 2005

    TRE - 21
    Une chose enfin est perçue par sa seule essence quand, par cela même que je sais quelque chose, je sais ce que c’est que de savoir quelque chose ou quand, par la connaissance que j’ai de l’essence de l’âme, je sais qu’elle est unie au corps. C’est de cette sorte de connaissance que nous savons que deux et trois font cinq et que deux lignes parallèles à une troisième sont parallèles entre elles, etc. Très peu nombreuses toutefois sont les choses que j’ai pu jusqu’ici connaître d’une (...)

  • TRE - 21 - Septembre 2005

    Voici maintenant comment nous concluons une chose d’une autre chose. Quand nous percevons clairement que nous sentons tel corps et n’en sentons aucun autre, nous concluons clairement de là que l’âme est unie au corps et que cette union est la cause de cette sensation ; mais en quoi cette sensation, ou cette union, consiste, c’est ce que nous ne pouvons connaître absolument par là ; de même quand je connais la nature de la vision et aussi cette propriété à elle appartenant, qu’un même objet vu à (...)

  • TRE - 20 - Septembre 2005

    Voici des exemples pour illustrer ces distinctions. Je sais par ouï-dire seulement quel a été mon jour de naissance ; que j’ai eu tels parents et autres choses semblables, dont je n’ai jamais douté. Je sais par expérience vague que je mourrai ; si je l’affirme, en effet, c’est que j’ai vu d’autres êtres semblables à moi rencontrer la mort, bien que tous n’aient pas vécu le même espace de temps et ne soient pas morts de la même maladie. C’est par expérience vague encore que je sais que l’huile est pour la (...)