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  • EII - Proposition 5 - Avril 2004

    EI - Axiome 4 ; EI - Proposition 10 ; EI - Proposition 25 - corollaire.
    EII - Proposition 3.
    L’être formel des idées reconnaît pour cause Dieu, en tant seulement qu’il est considéré comme être pensant, non en tant qu’il s’explique par un autre attribut. C’est-à-dire les idées tant des attributs de Dieu que des choses singulières reconnaissent pour cause efficiente non les objets dont elles sont les idées ou, en d’autres termes, les choses perçues, mais Dieu lui-même en tant qu’il est chose pensante. (...)

  • EII - Proposition 6 - Avril 2004

    EI - Axiome 4 ; EI - Proposition 10.
    Les modes de chaque attribut ont pour cause Dieu en tant seulement qu’il est considéré sous l’attribut dont ils sont des modes et non en tant qu’il est considéré sous un autre attribut.
    DÉMONSTRATION Chaque attribut en effet est conçu par soi en faisant abstraction de ce qui n’est pas lui (Prop. 10, p. I). Donc les modes de chaque attribut enveloppent le concept de leur attribut, mais non d’un autre ; et ainsi (Ax. 4, p. I) ont pour cause Dieu en tant seulement (...)

  • EII - Proposition 6 - corollaire - Avril 2004

    EII - Proposition 6
    Il suit de là que l’être formel des choses qui ne sont pas des modes du penser ne suit pas de la nature divine par la raison qu’elle a d’abord connu les choses ; mais les choses qui sont les objets des idées suivent et sont conclues de leurs attributs propres de la même manière et avec la même nécessité que nous avons montré que les idées suivent de l’attribut de la Pensée. [*]
    EII - Proposition 7 COROLLARIUM :
    Hinc sequitur quod esse formale rerum quæ modi non sunt cogitandi, non (...)

  • EII - Proposition 7 - Avril 2004

    EI - Axiome 4.
    EII - Proposition 6 - corollaire
    L’ordre et la connexion des idées sont les mêmes que l’ordre et la connexion des choses. DÉMONSTRATION
    Cela est évident par l’Axiome 4, partie I. Car l’idée de chaque chose causée dépend de la connaissance de la cause dont elle est l’effet [*]
    EII - Proposition 7 - corollaire
    Ordo et connexio idearum idem est ac ordo et connexio rerum. DEMONSTRATIO :
    Patet ex axiomate 4 partis I. Nam cujuscunque causati idea a cognitione causæ cujus est effectus, (...)

  • EII - Proposition 7 - corollaire - Avril 2004

    EII - Proposition 7
    Il suit de là que la puissance de penser de Dieu est égale à sa puissance actuelle d’agir, c’est-à-dire tout ce qui suit formellement de la nature infinie de Dieu suit aussi en Dieu objectivement dans le même ordre et avec la même connexion de l’idée de Dieu. [*]
    EII - Proposition 7 - scolie COROLLARIUM :
    Hinc sequitur quod Dei cogitandi potentia æqualis est ipsius actuali agendi potentiæ. Hoc est quicquid ex infinita Dei natura sequitur formaliter, id omne ex Dei idea eodem (...)

  • EII - Proposition 7 - scolie - Avril 2004

    Ici, avant de poursuivre, il nous faut nous rappeler ce que nous avons fait voir ci-dessus : que tout ce qui peut être perçu par un entendement infini comme constituant une essence de substance, appartient à une substance unique, et en conséquence que substance pensante et substance étendue, c’est une seule et même substance comprise tantôt sous un attribut, tantôt sous l’autre. De même aussi un mode de l’étendue et l’idée de ce mode, c’est une seule et même chose, mais exprimée en deux manières ; c’est (...)