EII - Proposition 13 - scolie
Tous les corps se meuvent ou sont au repos. [*]
EII - Proposition 13 - (Axiome 2)
Omnia corpora vel moventur vel quiescunt.
EII - Proposition 13 - (Axiome 1)
Chaque corps se meut tantôt plus lentement, tantôt plus vite. [*]
EII - Proposition 13 - (Lemme 1)
Unumquodque corpus jam tardius jam celerius movetur.
EI - Proposition 5 ; EI - Proposition 8 ; EI - Proposition 15 - scolie.
Les corps se distinguent les uns des autres par rapport au mouvement et au repos, à la vitesse et à la lenteur, et non par rapport à la substance. DÉMONSTRATION Je tiens la première partie de ce lemme pour connue de soi. Quant à ce que les corps ne se distinguent pas par rapport à la substance, cela est évident, tant par la Proposition 5 que par la Proposition 8 de la première partie. Cela se voit encore plus clairement par ce (...)
EII - Définition 1.
EII - Proposition 13 - (Lemme 1)
Tous les corps conviennent en certaines choses. DÉMONSTRATION
Tous les corps conviennent d’abord en ceci qu’ils enveloppent le concept d’un seul et même attribut (Def.1), ensuite en ce qu’ils peuvent se mouvoir tantôt plus lentement, tantôt plus vite et, absolument parlant, tantôt se mouvoir, tantôt être au repos. [*]
EII - Proposition 13 - (Lemme 3)
Omnia corpora in quibusdam conveniunt. DEMONSTRATIO :
In his enim omnia corpora conveniunt (...)
EI - Proposition 28.
EII - Définition 1 ; EII - Axiome 1 ; EII - Proposition 6 ; EII - Proposition 13 - (Lemme 1).
Un corps en mouvement ou en repos a dû être déterminé au mouvement ou au repos par un autre corps qui a aussi été déterminé au mouvement ou au repos par un autre ; cet autre à son tour l’a été par un autre, et ainsi à l’infini. DÉMONSTRATION Les corps sont (Déf. 1) des choses singulières qui (Lemme I) se distinguent les unes des autres par rapport au mouvement et au repos ; et ainsi chacun a (...)
Il suit de là qu’un corps en mouvement se meut jusqu’à ce qu’il soit déterminé par un autre à s’arrêter et qu’un corps en repos reste aussi en repos jusqu’à ce qu’il soit déterminé au mouvement par un autre. Cela aussi se connaît de soi. Quand je suppose, en effet, qu’un corps, soit par exemple A, est en repos et que je n’ai pas égard à d’autres corps qui seraient en mouvement, je ne pourrai rien dire du corps A, sinon qu’il est en repos. S’il se rencontre ensuite que le corps A soit en mouvement, cela n’a (...)
EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - corollaire)
Toutes les manières dont un corps est affecté par un autre, suivent de la nature du corps affecté et en même temps de celle du corps qui l’affecte ; en sorte qu’un seul et même corps est mû de différentes manières en raison de la diversité des corps qui le meuvent, et qu’en retour différents corps sont mus de différentes manières par un seul et même corps. [*]
EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Axiome 2)
Omnes modi quibus corpus aliquod ab alio afficitur (...)
Quand un corps en mouvement en rencontre un autre au repos qu’il ne peut mouvoir, il est réfléchi de façon à continuer de se mouvoir, et l’angle que fait, avec la surface du corps en repos rencontré, la ligne du mouvement de réflexion égale l’angle que fait avec cette même surface, la ligne du mouvement d’incidence.
Voilà pour ce qui concerne les corps les plus simples, ceux qui ne se distinguent entre eux que par le mouvement et le repos, la vitesse et la lenteur ; élevons-nous maintenant aux corps (...)
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020