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  • TRE - 68 - Septembre 2005

    Quant à l’autre sorte d’erreur, qui est relative aux essences ou encore aux actions, de telles perceptions sont nécessairement toujours confuses, composées de diverses perceptions confuses de choses existant dans la Nature ; par exemple quand les hommes se persuadent qu’il y a des divinités dans les forêts, les idoles, les bêtes, etc. ; qu’il y a des corps de la seule combinaison desquels l’entendement puisse naître ; que des cadavres raisonnent, se promènent, parlent ; que Dieu se trompe et autres (...)

  • TRE - 67 - Septembre 2005

    TRE - 66
    L’erreur relative à l’existence se corrige de même que la fiction ; si en effet la nature de la chose connue implique l’existence nécessaire, il est impossible que nous nous trompions au sujet de l’existence de cette chose ; par contre, si l’existence de la chose n’est pas une vérité éternelle, comme l’est son essence, mais que la nécessité ou l’impossibilité dépende de causes extérieures, alors que l’on reprenne et applique tout ce que nous avons dit quand nous parlions de la fiction ; la (...)

  • TRE - 66 - Septembre 2005

    Ayant pris connaissance de ce qui précède, passons maintenant à l’investigation de l’Idée fausse pour voir à quoi elle a trait et comment nous pouvons nous garder de tomber dans des perceptions fausses. Ni l’une ni l’autre tâche ne nous sera difficile après notre étude de la fiction. Il n’y a en effet aucune différence entre elles, sinon que l’idée fausse implique l’assentiment, c’est-à-dire (comme nous l’avons déjà noté) que dans l’erreur, au moment de l’apparition de certaines images, il ne s’offre point de (...)