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  • TRE - 29 - Septembre 2005

    TRE - 28
    Seul le quatrième mode saisit l’essence adéquate d’une chose et cela sans risque d’erreur ; c’est pourquoi nous devons nous en servir principalement. De quelle façon il faut l’employer pour acquérir des choses inconnues une connaissance claire de cette sorte, et comment nous y parviendrons le plus directement, c’est ce que nous allons faire en sorte d’expliquer.
    Solus quartus modus comprehendit essentiam rei adaequatam, et absque erroris periculo ; ideoque maxime erit usurpandus. (...)

  • TRE - 28 - Septembre 2005

    TRE - 27
    Au sujet du troisième mode par contre, on doit dire en quelque manière qu’il nous donne l’idée d’une chose et aussi nous permet de conclure sans danger d’erreur ; il n’est cependant pas par lui-même un moyen d’atteindre à notre perfection.
    De tertio autem aliquo modo dicendum, quod habeamus ideam rei, deinde quod etiam absque periculo erroris concludamus ; sed tamen per se non erit medium, ut nostram perfectionem acquiramus.
    TRE - (...)

  • TRE - 27 - Septembre 2005

    TRE - 26
    Quant au deuxième mode [1] on ne peut dire non plus qu’il ait l’idée de la proportion qu’il cherche. Outre que cette connaissance est fort incertaine et n’est jamais définitive, on ne percevra jamais par expérience vague autre chose que des accidents dans les choses de la Nature, et de ces derniers nous n’avons d’idée claire que si les essences nous sont d’abord connues. Il faut donc également rejeter l’expérience vague.
    Quoad secundum ; nullus etiam dicendus est, quod habeat ideam illius (...)

  • TRE - 26 - Septembre 2005

    Après ces considérations voyons quel mode de perception doit être choisi :
    Pour le premier, il est de soi manifeste que par le simple ouï-dire, outre que ce mode est fort incertain, nous ne percevons nulle essence de chose ainsi qu’il apparaît dans notre exemple ; or nous ne pouvons connaître l’existence singulière d’une chose que si l’essence nous en est connue, comme on le verra par la suite ; d’où nous concluons que toute certitude acquise par ouï-dire doit être exclue des sciences. Par la simple (...)