EII - Proposition 8

  • 12 avril 2004

Les idées des choses singulières, ou modes, n’existant pas, doivent être comprises dans l’idée infinie de Dieu de la même façon que les essences formelles des choses singulières, ou modes, sont contenues dans les attributs de Dieu.

DÉMONSTRATION

Cette proposition est évidente par la précédente ; mais elle se connaît plus clairement par le Scolie précédent. [*]


Ideæ rerum singularium sive modorum non existentium ita debent comprehendi in Dei infinita idea ac rerum singularium sive modorum essentiæ formales in Dei attributis continentur.

DEMONSTRATIO :

Hæc propositio patet ex præcedenti sed intelligitur clarius ex præcedenti scholio.


[*(Saisset) : Les idées des choses particulières (ou modes) qui n’existent pas doivent être comprises dans l’idée infinie de Dieu, comme sont contenues dans ses attributs les essences formelles de ces choses. Démonstration Cette proposition est évidente par la précédente ; mais elle se comprend plus clairement par le scolie qui précède.

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