Il n’est point d’affection du Corps dont nous ne puissions former quelque concept clair et distinct.
Ce qui est commun à toutes choses ne peut se concevoir qu’adéquatement (Prop. 38, p. II) ; par suite (Prop. 12 et Lemme 2, après le Scolie de la Prop. 13, p. II), il n’est point d’affection du corps dont nous ne puissions former quelque concept clair et distinct. C.Q.F.D. [*]
Nulla est corporis affectio cujus aliquem clarum et distinctum non possumus formare conceptum.
Quæ omnibus communia sunt, non possunt concipi nisi adæquate (per propositionem 38 partis II) adeoque (per propositionem 12 et lemma 2 quod habetur post scholium propositionis 13 partis II) nulla est corporis affectio cujus aliquem clarum et distinctum non possumus formare conceptum. Q.E.D.
[*] (Saisset :) Il n’y a pas d’affection du corps dont nous ne puissions nous former quelque concept clair et distinct. Démonstration Ce qui est commun à toutes choses ne se peut concevoir que d’une manière adéquate (par la Propos. 38, part. 2), et conséquemment (par la Propos. 12 et le Lemme 2, placé après le Scol. de la Propos. 13, part. 2), il n’y a aucune affection du corps dont nous ne puissions nous former quelque concept clair et distinct. C. Q. F. D.
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020