TRE - 110

  • 1er octobre 2005


Les idées fausses et forgées n’ont rien de positif (comme je l’ai suffisamment montré) par quoi elles méritent la dénomination de fausses et de forgées ; mais c’est seulement un manque de connaissance qui les rend telles qu’on les considère. Donc les idées fausses et forgées ne peuvent, comme telles, rien nous apprendre de l’essence de la pensée ; cette connaissance doit être acquise des propriétés positives ci-dessus passées en revue ; c’est-à-dire qu’on doit maintenant établir quelque chose de commun d’où ces propriétés découlent nécessairement, c’est-à-dire tel que, l’existence en étant posée, elles suivent nécessairement, et, l’existence en étant levée, elles soient toutes levées.

(La suite manque.)


Ideae falsae et fictae nihil positivum habent (ut abunde ostendimus), per quod falsae aut fictae dicuntur ; sed ex solo defectu cognitionis ut tales considerantur. Ideae ergo falsae et fictae, quatenus tales, nihil nos de essentia cogitationis docere possunt ; sed haec petenda ex modo recensitis proprietatibus positivis, hoc est, iam aliquid commune statuendum est, ex quo hae proprietates necessario sequantur, sive quo dato hae necessario dentur, et quo sublato haec omnia tollantur.

Reliqua desiderantur.