EII - Proposition 4

  • 7 avril 2004

L’idée de Dieu, de laquelle suivent une infinité de choses en une infinité de modes ne peut être qu’unique.

DÉMONSTRATION

L’entendement infini ne comprend rien sinon les attributs de Dieu et ses affections (Prop. 30, p. I). Or Dieu est unique (Coroll. 1 de la Prop. 14, p. I). Donc l’idée de Dieu de laquelle suivent une infinité de choses en une infinité de modes ne peut être qu’unique. C.Q.F.D. [*]


Idea Dei ex qua infinita infinitis modis sequuntur, unica tantum esse potest.

DEMONSTRATIO :

Intellectus infinitus nihil præter Dei attributa ejusque affectiones comprehendit (per propositionem 30 partis I). Atqui Deus est unicus (per corollarium I propositionis 14 partis I). Ergo idea Dei ex qua infinita infinitis modis sequuntur, unica tantum esse potest. Q.E.D.


[*(Saisset) : L’idée de Dieu, de laquelle découlent une infinité de choses infiniment modifiées, ne peut être qu’unique.Démonstration L’intelligence infinie n’embrasse rien de plus que les attributs et les affections de Dieu (par la Propos. 30, partie 1) Or, Dieu est unique (par le Corollaire 1 de la Propos. 14, partie 1), par conséquent, l’idée de Dieu, de laquelle découlent une infinité de choses infiniment modifiées, ne peut être qu’unique.

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